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Association désirant contester l'abrutissement général imposé par l'industrialisation de tout art.
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Derniers commentairesje suis un fan d'acdc.
apré s la mort subite de bon scott ce ne sera jamais plus pareil.
a+
Par DUPAIN, le 29.10.2011
juste une question qui me taraude...man with a movie camera est le titre d'un album epoustouflant de cinematic
Par abstract, le 17.04.2011
cette histoire a eu le mérite de m'éveiller au monde aujourd'hui... et par le sourire de surcroit. vais la rel
Par abstract, le 17.04.2011
je n'ai jamais pu voir la mouche vert de gris.
Par Tietie007, le 14.12.2010
on y fera un club, alors...!http: //langcavalier bleu.centerblo g.net
Par langcavalierbleu, le 05.11.2010
Je viens, impuissant.. d'assister à un de ces nombreux débats morbides qui pourrissent l'actuel paysage audio-visuel Français.
Le thème abordé ironisait (ou non): "Tueur, comme au cinéma" et durant deux heures, des médecins, psys et autres, ont débattu et, se sont débattus, dans le vide, cherchant désespérément une réponse à cette question inexistante bien qu'idiote: Faut-il censurer les oeuvres cinématographiques pour se protéger des psychopathes potentiels..?
Assurément, le problème n'est en aucun cas la censure mais, c'est encore moins une solution !
Ils ont donc tourné en rond se demandant mutuellement si 'Orange mécanique' avait crée une nouvelle génération de déséquilibrés et, 'Tueurs nés' lancé la mode des joies du massacre en couple.
D'autres interrogations plus subtiles s'imposent.
Les réalisateurs et scénaristes, chacun dans leur domaine respectif, s'efforcent de façonner et transmettre un message plus ou moins subtil selon la provenance, le genre, l'époque et le but recherché.
Le cinéma c'est finalement l'Art de distraire une personne volontaire à grand coups d'images, destinées à la faire réagir de telle ou telle manière, tout de suite ou.. plus tard.
Nous arrivons à une époque qui permet enfin de juger sur du long terme les réactions que génère un film parmi une population entière, nous pouvons donc anticiper un minimum ce que le cinéma d'aujourd'hui propose et les réactions qui en découlent.
Maintenant, pourquoi parle-t-on de générations de tueurs, 'déclenchés' par UN film ?
Plusieurs observations pour répondre à cela:
Le cinéma, l'audio-visuel en général, a franchi un cap dans les années 1930, un cap dangereux qu'avaient jusqu'à cette époque respecté la littérature et les autres arts dévellopés en se faisant difficilement accessibles.
Le cinéma a également annihilé le concept d'anti-héros tel qu'il apparaissait alors. Ceci, en y intégrant la notion de démence.
En effet, la présence d'anti-héros au premier plan d'oeuvres majeures, n'avait été observable que chez peu de grands écrivains, souvent Russes, Tchèques ou Hongrois. Ansi, Kundera, Tolstoi, Dostoievski et Gogol nous ont habitués à l'emploi de personnages étranges, malheureux, très torturés intérieurement.
Les premiers "Loosers" sont nés de ces plumes et pourtant, ils respectaient tous la notion désormais classique de l'anti-héros qui se doit d'être attachant malgré des défauts relativements visibles.
( Certains écrivains bravèrent de nombreux interdits bien avant, exposant nombre de sentiments malsains au premier plan mais, leurs oeuvres restent finalement, de profondes réflexions sur des sujets souvent encore tabous.)
C'est donc dans les années 30 que l'anti-héros, dont les tares étaient jusqu'à présent limitées à la malchance, la pauvreté et la persécution, s'est retrouvé affublé d'une nouvelle définition ou plutôt s'est-il vu rajouter certaines non-aptitudes !
Ansi dès 1933 en Allemagne, l'art cinématographique va introduire l'idée du meutre gratuit 'sublimé'.
Le cinéma Américain de 70-80 franchira la dernière limite, se voyant créer de nouvelles sortes d'anti-héros capables de massacrer un nombre incalculable de personnes tout au long d'un film et ce, sans aucune raison évoquée.
L'art visuel Européen suivra dans la lancée (Italiens et espagnols en particulier) et c'est donc en munissant d'une hache aiguisée notre anti-héros à la chaussette trouée que le cinéma s'est différencié.
Cela peut-il expliquer des vagues de folie meurtrière..
En intégrant ainsi la démence comme trait de caractère dominant d'un personnage au centre du récit, le cinéma a permis au spectateur d'infliger la violence par pure satisfaction au lieu de la subir, en tant qu'agression, ou de l'utiliser, en tant que réponse à une situation déjà violente, comme un héros classique.
La question est donc de savoir si le spectateur maîtrise son sentiment d'identification et donc, peut le réduire en cas d'émotion susceptible de le faire déraper.
La réponse est négative car l'identification est automatique et inconsciente lorsque les émotions reçues correspondent aux troubles psychiques du spectateur.
Aux carences psychique, s'ajoute une erreur monumentale de la société de consommation qui franchira une autre limite en instaurant la VHS comme "Outil de distraction" créant ainsi une nouvelle pathologie:
La toxicomanie audio-visuelle qui n'était jusque là qu'un passe temps d'aristocrates, devient un piège potentiel pour la totalité de la population.
Prenant le dessus sur la littérature aux yeux des classes moyennes, le cinéma "chez soi" s'est vu charger d'une mission dont il se serait bien passé, s'instaurant premier vecteur de prise de conscience de 'l'absurde' auprès des jeunes générations.
Cela provoquera de nombreuses déviances graves auprès de spectateurs relativements influençables.. ayant pris conscience de choses qu'ils ne désiraient pas savoir, par le biais d'images qu'ils n'auraient pas voulu voir.
Cette prise de conscience violente par le biais du cinéma favorise en effet le sentiment d'identification et offre donc un risque de dérapage plus élevé.
La vue subjective et le son jouant pour beaucoup quand à l'attrait de certains sujets peu réceptifs aux autres domaines d'expression, le cinéma devient pour une catégorie de gens peu cultivés, le seul moyen de provoquer une réflexion intense, leur offrant ainsi des modèles très limités et souvent similaires, d'actes d'opposition à toute forme d'autorité existante.
Par le marché de la vidéo, la population potentiellement ' à risque' se voit offrir un refuge visuel efficace, permettant aux plus dérangés de s'infliger de véritables lavages de cerveaux à domicile. Jusqu'à passer à l'acte de temps en temps..
L'humanité a pris le risque de propager la folie à petite échelle pour nos actuelles collections de DVD...je suis pour!
Original du dossier de presse distribué en 1982 aux producteurs, distribitueurs et gérants de salle de cinéma, suite à l'autorisation de diffuser
"MASSACRE A LA TRONCONNEUSE"

Cinq ans après "un avis d'interdiction totale" renouvelé avec constance par tous les ministres de la législature giscardienne, ( Michel Guy, Michel d'Ornano, Françoise Giroud et Jean-Philipe Lecat ), les monstres du Texas ont recouvré leur liberté et leur autonomie d'action. Le massacre va pouvoir commencer.
Un "Massacre à la tronçonneuse" en l'occurence, puisque tel est le titre du film de Tobe Hooper que Jack Lang, hôte socialiste du Ministère de la rue de Valois, a tiré des griffes de la censure en janvier dernier.
Cette censure, baptisée officiellement... "Commission de Contrôle", a estimé que le film,
"avec les années, n'a rien perdu de son impact, qu'il comporte de longues scènes de terreur pure, dont l'intensité et la dureté atteignent l'insoutenable. Chaque scène apporte sa charge de violence à la fois insensée puisque produite par des moyens simples et quotidiens qui renforcent sa crédibilité"
Que,
"Plus qu'une invitation à la violence il est en vérité une introduction à la folie".
Une introduction plus artistique que délictueuse a dû penser notre nouveau Ministre de la culture, puisque, négligeant l'analyse des "controleurs" Jack Lang a autorisé la sortie du film de Tobe Hooper - Dans sa version intégrale - en assortissant sa décision "d'une simple interdiction aux mineurs".
Le 5 mai prochain, le grand public va enfin découvrir, distribué par René Chateau, les horreurs savamment "découpées" de "Massacre à la tronçonneuse".
Une oeuvre qui, après sa présentation à la "Quinzaine des réalisateurs" au Festival de Cannes en 1975, a glané une brassée de récompenses dans maints festivals internationaux ( Prix de la critique à Avoriaz en 1976, Palme d'Or Anvers en 1977, ect..)
Un sujet que tous les cinéphiles ont salué comme un chef-d'oeuvre d'humour noir, une sorte de cauchemar poétique jouant sur la crainte la plus viscérale de l'homme, celle de la mort. Ce qui a permi à Rex Reed d'écrire dans le Daily News: " Ce film fait ressembler 'Psychose' à un conte d'enfants et 'l'exorciste' à une comédie. Il mérite de devenir un classique de l'Horreur car c'est le sommet du genre".

Ce que beaucoup ignorent, c'est que Tobe Hooper c'est inspiré, très librement, d'un fait divers vieux de 45 ans : L'histoire d'un profanateur de tombes du Wisconsin que l'écrivain Américain Robert Bloch transposa sous le titre "PSYCHOSE"
Hooper a transplanté le "Norman Bates" d'Hitchcock dans un décor désolé du Texas. Il l'a doté d'un famille inquiétante, un groupe d'hommes réduits au chômage par la fermeture d'un abattoir qui faisait vivre toute une localité. A partir de cette situation singulière tout peut arriver.. C'est ce que vont apprendre à leurs dépens un groupe de jeunes gens obligés de se réfugier, à la tombée de la nuit, dans la propriété des "ex-bouchers".
L'oeuvre puise son impact émotionnel intense dans une participation, de tous les instants, du spectateur cédant ainsi à une identification complète des victimes, poursuivies par cet énorme dément armé d'une tronçonneuse. Cet outil déjà parfaitement démentiel en lui-même ne peut provoquer, par sa conception destructrice et meutrière, que répulsion et horreur physique.
Mais Tobe Hooper loin de s'en tenir à des moyens de tuer traumatisants, a retenu de la leçon des grands cinéastes de l'épouvante, que la peur se fait surtout sentir et s'exprime par des procédés plus subtils, par la création notamment d'un climat étouffant, inhumain, convulsif et débouchant par de là même sur le Fantastique.
Yann Bouard
Aout 2010