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langcavalierbleu
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Association désirant contester l'abrutissement général imposé par l'industrialisation de tout art.
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Date de création :
18.07.2010
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Ciné - Les ovnis

L' Atalante.

Publié le 18/10/2010 à 07:13 par langcavalierbleu Tags : art jeune brève image amour film éléments homme article humour musique hiver fantaisie poème
L' Atalante.

L'Atalante

1934

 

Jean Vigo

 

 

 

Scénario / dialogue: Jean Vigo, Albert Riéra.

Réalisation: Jean Vigo

Images: Boris Kaufman

Musique: Maurice joubert

 

 

Durée: 89mn

Avec: Jean Dasté, Dita parlo, Michel Simon, Louis Lefevbre...

 

 

 

"Par son mélange d'esthétisme et de réalisme, son lyrisme ancré dans

le quotidien, son pouvoir de subversion, Jean Vigo s'est affirmé,

très jeune, comme un des grands poètes du septième art. "

 

 

 

Torture de cinéaste.

 

 

" Si l'on examine le cinéma français du début du parlant, on s'aperçoit qu'entre 1930 et 1940 Jean vigo s'est trouvé pratiquement seul aux côtés de Jean renoir l'humaniste et d'Abel Gance le visionnaire" a écrit Francois Truffaut.

 

 

L'existence brève et douloureuse (1905-1934) de ce créateur hors du commun et à l'image d'une oeuvre pure et sans concession. Fils du militant anarchiste Miguel Almereyda, formé à l'école de l'avant-garde, de santé fragile, Vigo n'a pu réaliser que quatre films, dont un seul long métrage, tous marqués au sceau d'une forte sensibilité et d'un lyrisme d'écorché vif.

 

 

 

"A propos de Nice" (1929) est un 'point de vue documenté' sur la ville des milliardaires d'une verve salubre.

 

"Taris" ou "La natation" (1931) une délicate marine.

 

"Zéro de conduite" (1933) un libelle contestataire à l'humour ravageur.

 

 

Aidé à l'image par Boris Kaufman (opérateur de Dziga Vertov, voir l'article sur "l'homme à la caméra") Vigo manifeste dans ces trois films un anticonformisme, une liberté de ton, une spontanéité et surtout: un contact constant avec la vie, avec les choses présentes.. des éléments uniques dans le cinéma français.

 

 

La critique n'en perçut pas tout de suite la nouveauté et la censure ne lui menagea pas ses coups ( 'Zéro de conduite' interdit jusqu'en 1945)

 

 

 

Avec L'Atalante, tourné en plein hiver, par un homme tenaillé par la maladie (il mourut d'une tuberculose pulmonaire, le film à peine terminé), et distribué dans les pires conditions..nombreuses coupures, adjonction imposé d'une rengaine à la mode..Vigo a donné au septième art son 'bateau ivre'.

 

Commencé en farce paysanne à la Dubout, l'oeuvre s'achève en merveilleux poème d'amour, après un détour par la chanson populaire, la féerie surréaliste et le documentaire social. Il est presque inutile de préciser que la prestation de Michel Simon dépasse l'entendement.

 

Les décors, le rythme, la musique donnent à l'aventure des allures de rêve éveillé, le miracle étant que, l'addition de toutes ces composantes produit un résultat d'une eau très pure.

 

 

" Tourmenté, fièvreux, regorgeant d'idées et de fantaisie truculente, d'un romantisme virulent ou même démoniaque..bien que constamment humain"

 

 

André Bazin : La question du réalisme.

Publié le 29/09/2010 à 18:12 par langcavalierbleu Tags : films film dvd critique andré bazin cinema réalisme cinéma francais critiques yann bouard aaron spectacle

 

 

La démarche d'André Bazin, trop tôt interrompue, est une première tentative de lecture globale du cinéma, intégrant les acquis d'une technique sans cesse remise en question.

 

 

 

 

" ...Ce n'est pas en parlant des quartiers de viande sur la scène ou des vrais arbres d'Antoine que le réalisme se définit, mais des moyens d'expression qu'une matière réaliste permet à l'artiste de découvrir.

 

La tendance 'réaliste' existe dans le cinéma depuis Louis Lumière et même depuis Marey Muybridge.

 

Elle a connu des fortunes diverses, mais les formes qu'elle a pu prendre n'ont survécu qu'à proportion de l'invention (ou de la découverte) esthétique (consciente ou non, calculée ou naive) qu'elle impliquait.

 

Il n'y a pas un, mais des réalismes.

 

Chaque époque cherche le sien, c'est à dire la technique et l'esthétique qui peuvent le mieux capter, retenir et restituer ce que l'on veut capter  de la réalité.

(...)

Faire vrai, montrer la réalité, toute la réalité, rien que la réalité, c'est peut-être une honorable intention. Telle quelle, elle ne dépasse pas le plan de la morale.

Au cinéma, il ne peut s'agir que d'une représentation de la réalité. Le problème esthétique commence avec les moyens de cette représentation.

 

 

Un enfant mort en gros plan n'est pas un enfant mort en plan général non plus qu'un enfant mort en couleur.

En effet, notre oeil et par conséquent notre conscience ont une façon de voir un enfant mort dans la réalité qui n'est pas celle de la caméra, laquelle découpe l'image dans le rectangle de l'écran.

 

Le 'réalisme' ne consiste donc pas à montrer un cadavre mais, encore, dans telles conditions qui respectent certaines données physiologiques ou mentales de la perception naturelle ou, plus exactement, en retrouvent des équivalents.

(...)

 

Le metteur en scène qui découpe pour nous fait à notre place la discrimination qui nous revient dans la vie réelle. Nous acceptons inconsciemment son analyse parce qu'elle est conforme aux lois de l'attention.

 

 

Mais, cette analyse, nous prive d'un privilège non moins fondé en  psychologie, que nous abandonnons sans nous en rendre compte et qui est la liberté, au moins virtuelle, de modifier à chaque instant notre système de découpage.

Les conséquences psychologiques puis esthétiques en sont d'importance. Cette technique tend à exclure en particulier l'ambiguité immanente à la réalité.

Elle "subjectivise" l'évènement à l'extrême puisque chaque parcelle est due au parti pris du metteur en scène.

Elle n'implique pas seulement un choix dramatique, affectif ou moral, mais encore et plus profondèment une prise de position sur la réalité en tant que telle."

 

 


JODOROWSKY EL TOPO Original complete set 1st Sht 70 x 51

Publié le 14/09/2010 à 08:31 par langcavalierbleu Tags : el topo jodorowsky western critique critiques photos cinéma bis aaron spectacle yann bouard

EL TOPO

 

Collection perso. Jeu complet.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aaron Spectacle / Yann Bouard

Dziga Vertov - L'homme à la caméra

Publié le 05/09/2010 à 07:57 par langcavalierbleu Tags : dziga vertov cinema critique cinéma bis dvd film films critiques littérature poème poèmes poésie
Dziga Vertov - L'homme à la caméra

 

Dziga Vertov.

 

Réalisateur Soviétique, de son vrai nom Denis Arkadievitch Kaufman.

 

1895 - 1954

 

 

Né à Bialystock ( alors annexé par la Russie ) il fait des études à l'Institut Psycho-neurologique de l'Université de Moscou et en garde un goût certain pour l'expérimentation.

 

Il est le créateur du Kinoglaz, le cinéma oeil, et du Kino-pravda, le cinéma vérité.

 

L'oeuvre de Vertov a été oubliée car elle se compose majoritairement de films de propagande primaires et inutilement compliqués. Ainsi, au regard des cinéphiles, Eisenstein introduira nombre d'éléments que Vertov avait pourtant déjà mis en place.

 

Victime de la bureaucratie soviétique il excelle dans le cinéma expérimental et on peut aujourd'hui déclarer avec certitude que " La nouvelle vague " des années 50-60 n'aura été que prolongation de ce que Dziga Vertov va proposer avec son chef-d'oeuvre :

 

L'homme à la caméra.

 

 

 

1929

Chelovek a Kinoapparatom

 

Montage: D.Vertov

Images: Mikhail Kaufman

Acteurs: Mikhail Kaufman & Anonymes ( habitants d'Odessa )

Durée : 65 mn

 

 

S'il est un film rebelle à tout schéma narratif, un film dont les mots-clefs seraient "destructuration", "aliénation", c'est bien celui-ci ! Addition de vues documentaires articulées selon un montage très complexe, le prétexte de départ est la vie quotidienne d'une cité, Odessa.

 

C'est très simple, en 65 mn Dziga Vertov expulse au loin les conventions et traditions du cinéma muet. Il bouscule la caméra, la fait bouger, voler, rouler, avec un souci.. prendre la vie, sur le vif. Le vacarme se devine, et les mises en abîmes se succèdent.

 

 

 

 

 

 

L'homme à la caméra, c'est l'histoire de la pellicule, de son entrée dans la caméra à sa projection sur un écran. Vertov démontre ici que le réalisme cinématographique est une illusion et que, trop longtemps remorque de la littérature et du théatre, ce dernier peut, et doit se forger son propre langage en passant par l'appel à l'interprétation des spectateurs.

Il prétendait lui, percevoir le monde réel à travers l'oeil de sa caméra, quoi qu'il en soit, le résultat reste époustouflant.

En hommage à ce pionnier du cinéma militant Jean-Luc Godard a créé, en 1968, le groupe Dziga Vertov.

 

Dispo plus bas, les dix minutes d'introduction.

 

Edition conseillée :  Zone 1 Critérion.

 

 

 

 

 

Yann Bouard / Aaron Spectacle 2009

Chris Marker : "La Jetée" ou, l'art de la mise en page.

Publié le 20/08/2010 à 03:56 par langcavalierbleu Tags : cinema critique cinéma bis dvd film films horreur exploitation chris marker la jetée critiques
 Chris Marker : "La Jetée" ou, l'art de la mise en page.

 

 

La Jetée .

1963

 

 

Scénario, commentaires,

réalisation : Chris Marker.

Musique : Trevor Duncan.

Production : Argos Films.

Durée : 29 mn.

 

 

 

 

Un homme est traumatisé par une image d'enfance:

Une femme debout à l'extrémité de la gigantesque jetée d'Orly, et un corps qui tombe.

 

 

 

 

 

 

 

 

Chris Marker a surtout tourné des documentaires, toujours truffés de savoureux coqs-à-l'âne visuels et assortis de commentaires pour le moins percutants.

 

 

 

 

Lettre de Sibérie  ( 1958 )

Si j'avais quatre dromadaires  ( 1967 )

Le fond de l'air est rouge  ( 1977 )

 

 

 

 

Né en 1921, il est finalement un chasseur d'images à l'affût des surprises que propose notre monde. Marker est un cinéaste engagé mais sans aucune limite dans l'art de l'ellipse ou de la provocation intellectuelle.

 

Son chef-d'oeuvre La Jetée est un étonnant photo-roman d'anticipation fondé sur une gageure:

toute l'histoire est racontée en "images fixes prises dans le mouvement" et montée avec un art raffiné de la suggestion, de l'imaginaire.

 

 

 


 

 

 

 

Le seul moment ou passe un frémissement de vie est celui d'un visage de femme s'éveillant dans une chambre envahie par de stridents gazouillis d'oiseaux.

 

Totale mise en abîme, cercle de la mort, le film n'en est pas moins une poignante histoire d'amour intemporelle.

 

En 1995, Terry Gilliam signera un "remake" en réalisant

L'armée des 12 singes

qui, sans valoir l'original, en est tout à fait digne.

 

 

 

 


FREAKS - La monstrueuse parade - 1932

FREAKS - La monstrueuse parade - 1932

 

 

 

"  Dracula, Nosferatu ou Hyde sont des monstres issus de l'imagination humaine.

Mais les "Freaks" sont de purs produits de la nature, sur lesquels nous n'avons aucune prise. "

 

 

 

1932.

Réalisation : Tod Browning

Scénario: Willis Goldbeck, Léon Gordon

Production : MGM

Durée : 60 mn

Edition Zone 2 conseillée : Warner Bros.

 

 

 

Monsieur Loyal nous prévient :

" Vous allez voir de vrais monstres, qui vivent et respirent comme nous .."

On nous les présente alors gambadant joyeusement dans un parc : L'homme-tronc, la femme oiseau, le torse vivant, l'homme squelette..

Un projet criminel va être découvert et la vengeance des " Freaks " sera terrible !

 

 

 

QUI SONT LES MONSTRES ?

 

 

 

 

Freaks est un film mythique.

 

Incompris, lors de sa sortie, mutilé, édulcoré, interdit dans certains pays, compromettant gravement la carrière de son réalisateur, l'étrange Tod Browning ( 1882- 1962 ), ex-réalisateur de muet qui avait dirigé Lon Chaney dans de bons films policiers, avant de lancer la mode du cinéma d'épouvante avec Dracula ( 1931 ) il est aujourd'hui l'objet d'un véritable culte.

 

Il fallut un concours de circontances peu banal et le soutien actif d' Irving Thalberg, le producteur, pour que la MGM acceptât l'étalage sur un écran de vrais phénomènes de cirque, dont la difformité fut non seulement l'ornement, mais le sujet même de l'oeuvre.

 

Nulle complaisance exhibitionniste ici, mais une sorte de documentaire, mâtiné d'humour noir ( l'accouchement de la femme à barbe ), un plongée dans "les abîmes du moi-malade" qui nous enseigne que la plus terrible inhumanité que nous puissions connaître est nous-même.

Le side show en folie devient un fascinant spectroscope de notre propre monstruosité

 

 

Yann Bouard / Aaron spectacle