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Derniers commentairesje suis un fan d'acdc.
apré s la mort subite de bon scott ce ne sera jamais plus pareil.
a+
Par DUPAIN, le 29.10.2011
juste une question qui me taraude...man with a movie camera est le titre d'un album epoustouflant de cinematic
Par abstract, le 17.04.2011
cette histoire a eu le mérite de m'éveiller au monde aujourd'hui... et par le sourire de surcroit. vais la rel
Par abstract, le 17.04.2011
je n'ai jamais pu voir la mouche vert de gris.
Par Tietie007, le 14.12.2010
on y fera un club, alors...!http: //langcavalier bleu.centerblo g.net
Par langcavalierbleu, le 05.11.2010
Le nom de Roger Corman évoque beaucoup de choses pour les passionnés de cinéma.
Maître du Bis, spécialiste du Fantastique, responsable de l'industrialisation, découvreur de talents ou roi de l'arnaque au montage..
Coupable de plus de 350 films pour 18 Awards, il est en fait, un peu tout ça à la fois.
La principale force de cet homme, résidera dans sa capacité à anticiper les changements majeurs de l'ère hollywoodienne, résistant ainsi à chaque vague, mortelle pour bien des acteurs de ce milieu.
Mieux, il profitera de toute ces mutations pour accroître ses compétences, son champ d'action.. son talent.

Né en 1926 à Détroit, Roger Corman délaisse rapidement le chemin préparé par son père, pour étudier la littérature anglaise à Oxford. Il voyage ensuite une année à travers l'Europe avant de rentrer aux USA pour commencer une carrière de scénariste.
S'associant à James. H. Nicholson, il produit quatre films en 1953 et 1954, notamment "Higway Dragnet" dont il signe le scénario.
C'est alors que l'insatiable appétit de l'homme se révèle.
Il passe à la réalisation et, l'année suivante (1955) il produit et réalise cinq films, joue dans trois d'entre eux et écrit le scénario du polar "The fast and the furious" dont il exécute lui-même les cascades en véhicule.

L'homme qui filme plus vite que son ombre est né !
Ainsi, entre 1957 et 1969, il réalisera entre trois et neuf films chaque année.
De là, viendra la première controverse car, s'adaptant aux métamorphoses de l'industrie et du public, Corman s'attaque clairement à un marché alors ignoré : Les adolescents.
Et l'homme est capable de tout. Certaines pratiques lui seront longtemps reprochées. Inventeur de ce que l'on nommera "Film d'exploitation" ou même du "Cinéma Bis", il tourne en général deux ou trois films à la fois. Plus fort encore, d'un seul tournage, il monte plusieurs films radicalement différents et rentabilise ainsi d'une manière incroyable, des investissements minimes.
Ce sera une de ses nombreuses marques de fabrique. On repère par exemple aisément aujourd'hui, de nombreux plans de coupe ou, plans larges d'ambiance tournés dans les années 50-55 et qu'il réutilisera inlassablement, tout au long de sa carrière sans aucun soucis de dissimulation.
Il est le premier à disposer d'une réserve quasi-inépuisable de films en kit, prêts à monter.
Instaurant également le "coup de la fumée" qui, à défaut d'instaurer une ambiance permet de cacher l'absence de décors, il sera rapidement la cible de vives critiques.
Cependant, il convient de replacer ces données dans le contexte de l'époque.
Les productions Corman sont destinées à une programmation particulière : Les "doubles - scéances" et les "Drive In".
Roger Corman est tout simplement l'homme qui a tenu les "Drive - In" durant cette courte période qui a marqué l'Amérique.
90% du budget dans l'affiche, c'est lui..
100% de la réflexion des auteurs dans le titre..
il l'a fait !
Tout ça pour quoi.. pour que la jeunesse puritaine se libère à grands coups de palots, dans des voitures alignées... Si c'est pas beau !
Cela pourrait-être lamentable, mais il n'en est rien. Car au-delà d'être un homme d'argent, Roger Corman est un boulimique d'images, et toute cette mascarade ne sert qu'à assouvir sa faim !
Ces années 50-60, riches en bouses aux noms improbables lui permettront de réaliser ses premiers chefs - d'oeuvre :
"Not of this Earth" (1956), le fabuleux "Teenage Doll" (1957) et "Mitraillette Kelly" (1958) qui lancera un jeune acteur : "Charles Bronson". Sans oublier, "La petite boutique des horreurs" (1960).


Roger Corman s'est fait la main, il va maintenant mettre à profit ses connaissances littéraires et créer un style unique. Le "Cycle A.E. Poe" s'ouvre superbement avec "La chute de la maison Usher" (1960) et se poursuit avec de belles réussites.
"Le corbeau" (1962)
"Masque of the red death" (1964)
C'est cette série de films qui va définitivement instaurer Roger Corman au rang de réalisateur culte.

Contre toute attente, il abandonne la réalisation en 1970 après "Bloody mama" et "The red baron", pour fonder la "New World Pictures" société destinée à produire des films purement commerciaux.
Un autre miracle va alors se produire.
La "technique" Corman consiste à confier aux jeunes réalisateurs un cahier des charges strict (Budget restreint, scènes imposées) avec, en parallèle, une liberté artistique totale.
De cette façon de faire, la "N.W Pictures" va se transformer en véritable école pour surdoués.
Roger Corman va ainsi donner leur première chance et lancer respectivement : Martin Scorcese, Paul Bartel, Joe Dante, Monte Hellman, Teague, Demme et bien d'autres.
S'amusant à co-réaliser "Démentia 13" il collaborera un bon moment avec le "jeune" F.F Coppola.
Au même rang, le nombre d'acteurs cultes qu'il aura lancés est incalculable !

Il est donc très difficile d'aborder le travail de Corman dans son ensemble, mais impossible d'ignorer ce qu'il nous a laissé.
Toujours actif dans la production (avec moins de succés) Roger Corman s'est finalement laissé dépasser par son époque pour le plus grand plaisir de ceux qui, aujourd'hui, recyclent ses techniques.
La nuance étant de taille...
Le cinéma de Corman, tout aussi commercial qu'il ait été, vient d'une époque ou l'on distrayait le public avec respect.
Court passage dans le temps ou "populaire" et "pop-corn" avait un sens commun, un goût.. au minimum, celui du chewing-gum à la fraise d'une petite amie !
Roger Corman analyse sa carrière + Trailers.
Conseils pour découvrir la filmographie de R. Corman:
Five Guns West / 1955
The apache women / 1955
Day the world ended / 1955
It conquered the world / 1956
The Oklahoma women / 1956
Swamp women / 1956
Gunslinger / 1956
The undead / 1956
Not of this earth / 1956
Naked paradise / 1957
Attack of the Crab monsters / 1957
Rock all night / 1957
The She-Gods of Shark reef / 1957
The vicking women and the sea serpent / 1957
Teenage doll / 1957
Sorority girl / 1957
Carnival Rock / 1957
War of the satellites / 1958
Machine gun Kelly / 1958
Teenage cavemen / 1958
I, Mobster / 1958
A bucket of blood / 1959
The wasp women / 1959
Ski troop attack / 1960
House of Husher / 1960
Little shop of horrors / 1960
The last women on earth / 1960
Creature from the Hauted sea / 1960
Atlas-USA / 1960
The intruder / 1961
The Pit and the Pendulum / 1961
Tower of London / 1962
Premature burial / 1962
Tales of terror / 1962
The terror / 1962
The young racers / 1962
The Raven / 1963
Man with the X-ray eyes / 1963
The haunted palace / 1963
The secret invasion / 1963
The masque of the red death / 1964
The tomb of Ligeia / 1964
The wild angels / 1966
The St. Valentine's day massacre / 1966
The Trip / 1967
Bloody mama / 1970
Gas-s-s-s / 1970
Von Richthofen and Brown (The red baron) / 1970